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50 nuances de désirs ...
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5 novembre 2017

Déçue de ma première fois...

Après deux mois d'absence (et oui, les écoles de commerce prennent du temps), je reviens avec un réçit et non des moindres. Le réçit de ma première fois. Situons plus ou moins les choses, j'avais 13 ans, mon petit copain de l'époque en avait 16. Certains dirons que 13 c'est un peu tôt mais on verra plus tard que finalement, l'âge n'a pas vraiment d'importance. C'était un dimanche matin, je me le rappellerais toute ma vie, un dimanche de novembre d'ailleurs. Je reçu le matin un coup de téléphone enthousiaste de mon copain qui me dit qu'il avait "casa libera"(casa libera = les parents ne sont pas à la maison, en italien), je me souviendrais toute ma vie de cet accent italien qui émerveillait sa voix. J'acceptais de venir dès que je fus prête. N'étant pas complétement idiote, je me doutais que quelque chose de sexuel allait se produire, néamoins je ne prévoyais pas d'accepter plus que les préliminaires. Je pris ma douche et vola le rasoir de mon père afin de procèder à une "déforestation" (malgrés mon peu d'expérience, je savais déjà que la plupart des hommes n'aiment pas les poils pubiens). En sortant de la douche j'eu la brillante idée (ironiquement parlant bien-sûr), de prendre la crème pour le corps à la vanille de ma mère et de m'en mettre tout autour du clitoris. Si mes souvenirs sont bons je pensais que mon copain aimerait bien sentir une odeur de vanille en me fesant un cunlingus. Enfilant ma plus belle "lingerie" (c'est un grand mot vu ce que je portais mais n'allons pas polémiquer), ainsi qu'une belle robe noire et moulante j'avalais en vitesse mon petit déjeuner. Il m'attendait sur le pas de sa porte, en l'apercevant, pour moi, nul homme était plus sexy. Il était là, torse nue et me dévorant du regard. En me dépêchant d'entrer je l'embrassait langoureusement. On alla jusqu'au lit sans s'échanger de mots, c'est comme si nos regards parlaient entre eux et nous faisaient comprendre ce que l'autre voulait. J'étais assise sur le lit, il était debout devant moi, mes yeux le regardaient emplis d'innocence et de désirs. Il m'allongea sur le lit, vint sur moi, me déshabilla et embrassa chaque millimètre de mon corps. Pour moi, ça allait être la plus belle baise de ma vie. Nous arrivions tout doucement aux préliminaires, j'aimais sa façon de guider mes gestes et quelque part de me les ordonner, sans pour autant trop en demander. En "s'occupant de mon cas" il me fit remarquer qu'il sentait cette délicieuse odeur de vanille, mais se pressa d'ajouter qu'il préférait tout de même l'odeur originale. A ma grande surprise. Je crois que l'excitation me faisait perdre la tête mais à un moment d'extase je suggérais que l'on passe à l'acte. Sans se faire prier il prit une capotte l'enfila et dit : "En es-tu sûre ? Ne fais rien que tu puisse regréter plus tard." Je lui répondis que oui et il me pénétra. Le néant. Aucune douleurs mais aucun plaisir non plus, aucune sensation (de mon côté du moins), quelle déception. A ce moment là, je fus énervée envers chaque homme de cette planète. Pourquoi en faisaient-ils tout un plât me dis-je, ce n'est finalment que ça ? Où sont les divines sensations et l'extase ? Nous a t'on à tous menti ? Tout ça pour ça ? Je repensais au personnes me disant que la première fois était spéciale, sacrée, qu'il fallait se préserver, quelle décéption. Je pensais que la première fois me rendrais femme, une vraie femme, qu'à partir de là je me sentirais changée, différente, délivrée, mais rien. Le néant. Je ne pouvais pas partager ma déception avec mon compagnon qui avait vite fait son affaire et qui était désormais aux anges, je ne voulais en aucun cas gâcher le plaisir de quelqu'un parce que je ne réussisais pas à en avoir. Il me demanda si cela m'avait plus, je répondit que oui mais n'en pensais pas un mot. Les gens nous foutent une peure bleue de la première fois mais au final je compris que c'était quelque chose de si simple et de si naturel et qu'il ne servais à rien d'en faire des caisses. A ce moment là, autre que de la colère me virent des regrets, beaucoup de regrets. Je regrettais les occasions que j'avais eue de le faire et que j'avais gâchées à causes d'une peur qui n'avait pas lieu d'être.

Excusez encore une fois de ma longue absence mais c'est avec de beaux articles que je reviens et vous vennez de lire le premier d'une longue liste.

A très bientôt...

XoXo

th5HVAZ2CE

 

 

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